Vegetalisation Urbaine, une ambition pour la Guadeloupe (3)

 

Il n'est pas ici question de reproduire en Guadeloupe systématiquement les projets suivants, mais de s'en informer.

Voir en quoi ils peuvent être inspirants, ou pas, pour concevoir un modèle futur de société, en Guadeloupe ou ailleurs.


[èé] =>  [ Page Recommandée : OGBJ Objectif Guadeloupe Beau Jardin ]

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE DE L'ARTICLE  (3eme Partie) :

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1 _ HYDROGENASE (aéronefs verticaux habités)

2 _ LANDSCRIPT (montagnes urbaine artificielles et aquatiques) [Suisse]

3 _ FLOODPROOF (quartier résidentiel de maisons flottantes) [Pays-Bas]

4 _ JUNGLE PARFUMEE (forêt urbaine constituée par un nouveau genre de gratte-ciels) [Hong-Kong]

5 _ ARCHE BIONIQUE (haute tour mêlant équipements immobiliers et végétation) [Taiwan]

6 _ ANTI-SMOG (ensemble architectural destiné à assainir l'air urbain, récolter les eaux de pluie et l'énergie solaire) [France]

7 _ PHYSALIA (bateau fluvial agrémenté d'un jardin qui épure l'eau tout en recueillant des passagers) [France]

8 _ LILYAD (ville flottante extrêmement végétalisée, déployant une foule de sources d'énergies renouvelables) [France]

 

9 _ "LES VILLES DU FUTUR"  Documentaire ARTE en trois épisodes

        n°1 Les villes du futur

        n°2 Les villes intelligentes

        n°3 Les fermes verticales

 

10 _ "LES VILLES DE DEMAIN" Le dessous des Cartes ARTE

 

 

 

 

(1)   HYDROGENASE

 

France, Vincent CALLEBAUT

 

Le projet «Hydrogénase» consisterait au développement d'aéronefs verticaux habités et mobiles, à émission de carbone nulle. Alimentés par des biocarburants de troisième génération encore en gestation

 

ces moyens de locomotion pour le moins complets mesureraient 400 mètres de hauteur pour un volume de 250 000 m³. L'«Hydrogénase», qui pourrait naviguer à l'horizon 2030 à 2000 mètres d'altitude, aurait la capacité, entre autre, de transporter 200 tonnes de fret à 175 km/h. Son rayon d'action, varierait entre 5 km et 10 000 km pour des voyages trans-océaniques. L'aéronef peut également servir de support à des missions scientifiques et humanitaires. 


L’hydrogène est une énergie qui dans l'Hydrogénase est créée par des algues et micro-organismes marins par un système similaire à la photosynthèse. "Selon les biologistes, le rendement obtenu par une ferme de micro-algues est supérieur à celui obtenu grâce au biodiesel, ou bioéthanol". confie l'architecte Vincent CALLEBAUT à l'initiative de la démarche. "De plus, ces bains d’algues permettent, via les effets du soleil, de recycler une partie de nos déchets, et d’en extraire CO2 et NOx, constituants majeurs des gaz à effet de serre".

 

Le design rappel une fleur. L'engin devrait être doté de logements, de bureaux, de laboratoires scientifiques, et une base de loisir. Il promet une croisière où l'on prend le temps d'apprécier le voyage. Les espaces habités intègrent des jardins potagers. L'appareil, qui rappel aussi un dirigeable, se pose sur un socle, qui est une ferme biologique flottante, chargé de recycler l'eau de mer et des déchets ramenés par bateau, et de produire l'hydrogène. Des ballons d'hélium assurent aussi une partie de la sustentation, et des panneaux photovoltaïques complètent les besoins en énergie, ainsi que les 32 hydroliennes situées sous la base flottante qui exploitent l'énergie marémotrice. L'autosuffisance énergétique est assurée selon l'architecte.

La structure est construite en fibres de verre et de carbone, enveloppée d'une double peau de toile étanche, ignifugée et vernissée pour diminuer la résistance à l'avancement

 

Il n'est pas indiqué combien de personnes peuvent être accueillie par l'Hyfrogénase

 

 

SOURCES

 

- Le projet Hydrogénase => http://slowest.wordpress.com/2010/05/10/hydrogenase-par-vincent-callebaut/

- Le projet Hydrogénase => http://vincent.callebaut.org/page1-img-hydrogenase.html

- L'architecte Vincent Callebaut => http://vincent.callebaut.org/projets-groupe-tout.html

 

 


(2)   LANDSCRIPT

 

Suisse, Vincent CALLEBAUT

 

Le projet suisse «Landscript» s'inscrit dans la politique cantonale genevoise de renaturaliser le paysage. D'ici 2020, une zone marginale de plus de 220 hectares allouée jusqu'alors à des activités exclusivement industrielles sera «recyclée». Entre végétation et eau, ces «montagnes mixtes» inclueront sous diverses formes des logements, des équipements publics et autres aménagements.

 

100 000 logements prévus pour une superficie de 4,5 millions de m² avec des écoles, crèches, universités, théâtres, musées, centres commerciaux...

 

 

Au centre du projet, les montagnes habitées sont mises en place directement sur l'autoroute.
Au pied de ces méga bâtiment, un nouveau réseau de lagunes pour le port de la rivière .
Ces architectures, avec des silhouettes organiques, fusionnent avec le paysage naturel, sont auto suffisantes au vu de la recherche actuelle en développement durable. Biogaz, cellules photovoltaïques et énergie éolienne. Les déchets sont détruits par combustion eou recycés dans des lits bactériens, les eaux usées traitées par filtration naturelle dans les stations d'épuration et des lagunes.

 

"C'est avec ces images et ces rêves que nous voulons commencer à reconsidérer l'avenir de la ville. Nous aimerions être en mesure de dire, Genève, ville de lacs, ville de montagnes, la ville de forêts, Genève ville de rivières!" 

 

Le projet est porté par l'architecte Vincent CALLEBAUT et est prévu pour 2020.

 

 

 

SOURCES

 

- Le projet LANDSCRIPT (en anglais) => http://vincent.callebaut.org/page1-img-geneve.html

- architecte Vincent CALLEBAUT => http://vincent.callebaut.org/projets-groupe-tout.html

 




 

(3)   FLOODPROOF

 

Hollande, Delf Hydraulics, Dura Vermeer

 

Le concept du projet-pilote «Floodproof» à Dordrecht, au Pays-Bas, vise à construire des habitations qui s'adaptent aux zones inondables. Il s'agit de maisons amphibies capables de flotter en fonction du niveau d'eau, construites selon un schéma déterminé par les zones inondables.

 

Située sur une île de la rivière la Thure, le projet, pilote à l'échelle nationale et initié par le gouvernement à été achevé en 2008 par les architectes Delf Hydraulics, Dura Vermeer, de leur cabinet BACA Architects.

 

Les risques accrus de montée des eaux est la raison d'être de FLOODPROOF.

le but était d'élaborer, d'appliquer et d'évaluer les éléments de réponses qui, comme un outil, permettraient de développer des stratégies de gestion des risques d'inondation. L'approche adoptée a été de se refuser à s'opposer aux flots, mais à s'y adapter, par la flottabilité de bâtiments singuliers amarrés l'un à l'autre en une plus grande structure.

 

Le nouveau quartier a permit d 'évaluer la vulnérabilité des réseaux d'infrastructures et de bâtiments essentiels. De haute ou petite taille, bâtiments publics, bureaux, résidences, voir  stade sportif.
Ont aussi été étudiés
 l'effet possible sur la qualité de l'eau et de l'écologie, sur l'effet de maisons flottantes sur les niveaux d'oxygène dissous.



Une petite résidence flottante de six maisons dans la région de Delft a fournit une étude de cas. Dans ce domaine, une campagne de mesures dans les mois de Juillet to Septembre 2013 a été menée dans le but de recueillir des données qui ont servi plus tard pour évaluer l'impact des maisons flottantes. Les résultats des mesures sur le terrain ont encore été évaluée par l'analyse que la propriété ou la météo peuvent être responsable des différences d'oxygène dissous observées.

 

Plus tard, un modèle numérique a été développé afin d'analyser plus en détail les sources de ces effets sur l'oxygène dissous. En particulier, les conséquences de l'ombre et la circulation de l'air (effet tunnel), induite par les maisons flottantes, ont été étudiés.

Les résultats des mesures et des simulations numériques ont montré qu'il existe des différences sur les niveaux d'oxygène dissous dans la partie supérieure de la colonne d'eau. Les différences de moyennes mesurées sont proches de 10% (1 mg / L), similaires aux résultats obtenus par les modèles numériques. Néanmoins, les deux effets autour des maisons flottantes (effets d'ombre et effet tunnel) sont actifs sur la même région de la colonne d'eau, ce qui rend difficile d'isoler leurs contributions afin de les étudier séparément. Il est recommandé de nouvelles recherches et des améliorations en matière de collecte de données tout comme le développement du modèle.



 

Les maisons amphibies, en aluminium et en bois, sont capables de résister à une élévation du niveau de la mer de plus de 4 mètres.


Elles sont bâties sur des sortes de radeaux de béton creux qui flottent en cas de crues.
L’entreprise Dura Vermeer et le cabinet d’architectes britanniques Barker and Coutts se sont spécialisés dans la conception de ces maisons flottantes .
Un quartier amphibie est en projet dans le centre de la vieille cité de Dordrecht à l’emplacement d’une friche industrielle où est prévu un quartier d’habitations.


Grâce à ce projet, l’eau à marée haute, pourra entrer et sortir sans que cela ne gêne la vie des citadins.


SOURCES

 

- Le projet FLOODPROOF => http://www.floodprobe.eu/dordrecht.asp

- Le projet FLOODPROOF => http://knock-on-wood.over-blog.com/article-maisons-amphibies-ou-sur-pilotis-42333204.html

- BACA Architects, Delf Hydraulics, Dura Vermeer => http://www.baca.uk.com/index.php/living-on-water/dordrecht

- Etude d'impact (en anglais) => http://repository.tudelft.nl/view/ir/uuid%3A1917ffa4-15ac-4c37-8be0-af706f2bc25e/

 


 

(4)   JUNGLE PARFUMEE


Hong-Kong, Vincent CALLEBAUT


La «Jungle parfumée», projetée à Hong Kong, augure une véritable forêt urbaine écologique. Le concept: favoriser la cohabitation des habitants avec la flore, mais aussi la faune de ce nouvel espace.


Pour Hong Kong, cité ultra dense et l'une des plus peuplées au monde, avec une densité de 30 000 habitants/km². Pour répondre à cette surpopulation, le projet «Urban Jungle» propose de ré-apprivoiser la nature et d' d’élargir le territoire de cette ville ultra-contemporaine.


L'architecte Vincent Callebaut propose en 2009 une "jungle parfumée" ou Perfumed Jungle. Ces gratte-ciel d'un nouveau genre seraient constitués de dizaines de branches végétales tels des arbres géants. Entre les collines vertes et la rive sinueuse du fleuve Xi Jiang, la ville s’est structurée verticalement en un champ de tours de verre et d’acier plus ou moins effilées.


La jungle urbaine permet la renaturalisation du paysage urbain et son extension sur le Central Waterfront. Dans le cadre du développement durable, le but est donc de faire en sorte que les nouveaux espaces bâtis soient auto-suffisants et produisent plus d’énergies et de biodiversité qu’ils n’en consomment !


l’élaboration du projet se fonde sur le monde aquatique par une nappe continue percée d’alvéoles, l’eau s’infiltre au plus profond du tissu urbain existant  jusqu’au pied des tours. Une plateforme de transport multimodal y est intégrée (réseau ferré reliant l'aéroport, métro, ferries et yachts privés, l'autoroute Central-Wanchai Bypass, et autres routes de circulation, diverses lignes de bus et minibus.

Les alvéoles se chevauchent en quinconce et plongent les visiteurs au cœur d’un open space continu fluctuant entre des piscines à ciel ouvert, des marinas, des kilomètres de nouveaux quais et de promenades piétonnes et cyclables en bord de mer, des piers, des marécages, des lagunes d’épuration biologique, des musées d’océanographie ou bien encore des opéras subaquatiques. Cette nouvelle topographie, sans limite, est non seulement destinée à être habitée par les citoyens hongkongais mais elle est aussi conçue pour être infiltrée, traversée et imprégnée par de nombreuses espèces de la faune et de la flore locales ou en migration qui viendront s’y nicher.


C’est tout un nouvel écosystème de véritables jardins verticaux à forte identité ethnique. Faisant écho à l’art de la faïence chinoise aux courbes sinusoïdales, elles tranchent par leur sensualité avec la rigueur gravitaire de l’arrière-champ construit en code-barres.  La configuration spatiale de ces tours écologiques leur offre ainsi une double fonction. Les espaces dits « en-dedans » de l’arborescence seront consacrés à la sphère privée du logement tandis que les espaces dits « en-dehors » des branches seront quant à eux destinés au tertiaire bureaucratique et aux loisirs. Cette mixité des fonctions tend à répondre à la paralysie nocturne dont souffre le Central Business District s’évidant la nuit, tombée par une nouvelle vitalité sociale d’échanges et d’interconnexions ! 


Selon la banque d'affaires Merrill Lynch, la pollution atmosphérique à Hong Kong diminue fortement la compétitivité de Hong Kong, en particulier face à Singapour. Les travailleurs hongkongais et leurs familles préférant quitter Hong Kong pour préserver leur santé. Pour combattre cette pollution, le métabolisme de ces nouvelles tours écologiques permettra donc à la ville de Hong Kong de simultanément épurer et recycler les rejets de CO2 contenus dans l’atmosphère en oxygène par photosynthèse, et de produire par cogénération (à partir des rejets combustibles) de l’énergie électrique ou de l’énergie thermique à réinsuffler dans le réseau urbain. 



SOURCE


- Le projet JUNGLE PARFUMEE => http://vincent.callebaut.org/page1-img-hong_kong.html



(5)   ARCHE BIONIQUE


Taïwan, Vincent CALLEBAUT


A 380 mètres de hauteur, «l'Arche bionique» accueillera le Musée de la ville de Taichung au rez-de-chaussée, des bureaux ainsi que des équipements publics aux étages. Le sommet abritera des restaurants et un observatoire.



 La tour verte combine et dépasse les neuf principaux indicateurs définissant un bâtiment vert par la loi, et intensifie la relation entre le chantier et la Gateway Park de Taichung environnante, y compris une intégration environnementale du parc et de la terre verte, l'intégration des plates-formes verticales vertes , les jardins du ciel et les façades de vie, l'interaction entre les environnements humains et naturels. Il contribue activement au développement de l'utilisation de nouvelles énergies durables (énergie solaire et éolienne produite, conjuguée à la botanique et à des bio-technologies), met l'accent sur la cohabitation et l'attitude respectueuse afin de parvenir à des normes encore plus élevées que les bâtiments verts réguliers.

 
Sensibilisation des changements climatiques et de la nécessité de protéger l'environnement, Taiwan Tower deviendra le nouveau point de repère de la durabilité, 100% auto-suffisante avec du CO2 à zéro émission, contribuant ainsi à la politique du gouvernement en matière d'économie d'énergie et réduction des émissions de carbone.

1. LE SITE  Le projet est à l'entrée de la ville de Taichung. La superficie est d' environ 4,4 hectares, mais l'empreinte de l'Arc Bionic ne dépasse pas un hectare.
Le concept de la tour est le développement d'un paysage vertical dans la continuité du parc, comme un double ogive vert, gardant la perspective des vues claires entre les principaux quartiers. Cette Arche Bionic intègre directement toutes les technologies durables et son design présente une géométrie aérodynamique inspirée par la nature dans l'axe des vents dominants.

2. LE PROJET L'ensemble est superposé verticalement, comme une forêt urbaine verticale pour le recyclage de l'atmosphère et le brouillard de Taichung. Toutes les installations et équipements (salles d'exposition, hall d'accueil, centre d'information, hall ascenseur, boutiques, restaurants, observatoires, laboratoires et bureaux) seront transformés en véritables jardins suspendus dans le ciel.
Il comprend une station de surveillance de la qualité de l'environnement. Outre ses fonctions touristiques, la tour supportera également une base de télécommunication.

Le Musée de la ville de Taichung, situé au réz de chaussée, mettra en vedette des expositions sur le développement de la ville, son histoire, le clivage urbain face au monde rural, l'aménagement urbain et la planification, le développement industriel, les télécommunications, les égouts, le feu la prévention, les inondations et le transport de lutte contre les catastrophes, etc. Le fonctionnement du musée intégrera la participation civile, les loisirs culturels et la pratique écologique pour illustrer l'énergie et le dynamisme de la nouvelle Ecopolis de Taichung.
Les installations affiliés (bureaux, des vestiaires, des archives, des équipements publics, etc ...) de réunion sont situés dans la partie inférieure et au milieu de la structure et sont accessibles à travers quatre entrées individuelles.
 
La circulation verticale est divisée en quatre cœurs décentralisés d'escaliers et ascenseurs avec système de contrôle de pression d'air. Ces quatre cœurs avec structure exosquelette sont plantées de murs verts  vivant qui mènent à tous les vingt-trois ponts. Dans l'axe des centrales éoliennes, deux ascenseurs à grande vitesse de 48 personnes donnent un accès direct aux principaux postes d'observation au sommet de la tour.



3.3. STRUCTURE

 
Le concept structurel "exosquelette" et la conception de la structure prend en considération les facteurs tremblements de terre, typhons et examinent également l'attaque du 11 Septembre. La structure de l'espace de l'immeuble lui-même, qui a la période de durée de vie plus longue, tient compte des possibilités d'améliorer sa flexibilité.

 
Tous les jardins suspendus sont des plateformes très souples conçues pour évoluer avec le temps. En fait, l'aménagement intérieur offre une flexibilité maximale pour répondre aux changements futurs dans les exigences fonctionnelles et spatiales. Le système de double platine participe également à ce potentiel maximum de flexibilité pour l'entretien et le remplacement des équipements fil / ligne d'eau, les services d'électricité et de la climatisation afin d'étendre l'utilisation de la durée de vie globale du bâtiment.

3.3.1. La résistance sismique

 
L'Arc Bionic a la capacité de résister aux tremblements de terre les plus importants à l'avenir dans la plage élastique. Les extrémités des poutres principales sont faites de résine, destiné à la plastification afin d'empêcher le bâtiment contre les dommages. La résistance de la structure est assurée par les technologies sismiques que étage isolateur, amortisseurs visco-élastique, contreventement structure de châssis, etc.

3.3.2. RÉSISTANCE AU VENT

 
La forme bionique et aérodynamique de la tour est spécialement conçu pour réduire l'impact du vent et d'accélérer dans le sens des trois éoliennes verticales afin de minimiser les vibrations structurelles. La conception de la structure comprend l'ajout d'un dispositif d'amortissement pour éviter les typhons ou des vents forts de générer une situation inconfortable similaire au mal de mer.

4. architecture verte

 
En 2003, le gouvernement de Taiwan a commencé à appliquer le «Projet de promotion architecture verte" en liaison avec les politiques de silicium vert Island, pour tenter assidûment avec un plan architectural vert à préserver l'environnement écologique.

 
Comme une condition préalable à l'application du permis de construction, le projet nécessite d'abord d'obtenir un certificat de candidat Green Building. L'objectif est de respecter et de dépasser largement les neuf principaux indices pour le vert des audits de conformité architecturale afin de parvenir à la certification de diamant de niveau se référant aux critères de LEED: "minimisation de l'utilisation des ressources de la terre, pour produire l'architecture avec le moins de déchets".

L'Arc Bionic présente divers objectifs pro-actifs pour répondre à neuf principaux indices:

 
1. Plantation Verte :: encourageant la production, de l'oxygène, une plus grande absorption de CO2, nettoyage de l'air, la réalisation de l'homéostasie des effets de réchauffement climatique urbain
 
2. Conservation de l'eau: Améliorer la capacité de la terre à emmagasiner l'eau, de fournir le sol avec un environnement microbien riche en mesure de soutenir la vie organique et de réduire le besoin de drainage.
 
3. Efficacité énergétique journalière: réduire la quantité d'énergie requise par le système de climatisation et d'éclairage, encourager les demandes de réutilisation de l'énergie des déchets.
 
4. réduction du dioxyde de carbone: Utiliser les processus de conception et de construction pour réaliser des améliorations dans lesquelles la réduction des émissions de CO2 proviennent de la réutilisation des matériaux.
 
5. Réduction des déchets: Désigne la production raisonnée pendant la construction afin de remplir l'équilibre entre le design, l'utilisation du sol, des matériaux de construction, des déchets, des particules de poussière facilement dissipées...
 
6. ressources en eau: se réfère au rapport de l'utilisation réelle de l'eau du bâtiment à une utilisation moyenne de l'eau, ou le «taux de conservation de la consommation d'eau".
7. Amélioration du traitement des eaux usées et des ordures: établir des outils pour certifier un contrôle de l'environnement hygiénique et améliorer l'évaluation de l'impact.
 
8. Protection de la biodiversité: Améliorer la qualité écologique en milieu poreux en encourageant les étangs écologiques, bassins d'eau, permettant la protection des espèces et de la flore indigènes.
9. Raffinement de l'Environnement Intérieur: se réfère à l'évaluation de la qualité de l'environnement intérieur pour protection contre le bruit, l'éclairage ambiant, flux d'air, design d'intérieur, qualité de l'air, et les facteurs environnementaux qui peuvent avoir un impact sur la santé des occupants ou de confort.

Ces jardins suspendus, sont de véritables bioréacteurs pour la purification, la tour devient une architecture proactive construites dans le respect de son environnement, le recyclage de l'air, de l'eau et des déchets et donne un nouvel écosystème à la biodiversité de Taiwan.
La conception est basée sur l'intégration de toutes les technologies renouvelables avec sa peau de verre cristallin fait de cellules isolation thermique en verre solaire et photovoltaïques, et avec ses trois éoliennes superposées verticalement. Ses résultats énergétiques sont positifs et permettent d'assurer non seulement l'auto-fonctionnement de la tour, mais aussi l'éclairage nocturne du Gateway Park.




 SOURCE


- Le projet ARCHE BIONIQUE => http://vincent.callebaut.org/page1-img-taichung.html




 

(6) ANTI SMOG


Paris, Vincent CALLEBAUT


Le projet «Anti-Smog», qui se situerait à Paris dans le 19e arrondissement sur le canal de l'Ourq, aurait pour rôle de mettre en application des techniques avant-guardistes pour combattre le nuage de pollution  parisien.


Du haut de ses 45 mètres, la «Tour du vent» (Wind Tower) diffusera en continu des informations.

A ses côtés, la «Goutte d'eau» (Solar Drop) collectera les eaux de pluie et recueillera l'énergie solaire grâce à son toit photovoltaïque de 250 m² et produira de l'électricité.


Le smog ( de l'anglais smoke et fog, nuage de fumée) est une brume de bleutée à roussâtre. Il est le résultat de la condensation de l'eau (le brouillard) sur des poussières en suspension et de la présence d'ozone dans la troposphère. La fumée est produite en grande partie par la combustion de combustibles fossiles et est composée de gaz sulfureux (comme le dioxyde de soufre) en plus de poussières sur lesquelles se condense la vapeur d'eau contenue dans le brouillard. Ce nuage photochimique est associé à de nombreux effets néfastes pour la santé (asthme, infarctus, AVC) et pour l'environnement (pluies acides, corrosion du bâti). Ce projet a par conséquent pour but d’inventer une nouvelle architecture capable de désasphyxier le quartier dans lequel elle est implantée !


C’est un équipement public, véritable prototype écologique d’architecture auto-suffisante, dépolluante et réactive à son environnement, qui est destiné à promouvoir les dernières innovations du développement durable en milieu urbain, en termes  aussi bien d’habitat que de transport. 



 Avec le canal Saint-Denis, le bassin de la Villette et le canal Saint-Martin, le canal de l’Ourcq constitue le réseau des canaux parisiens. Au XVIIème siècle, sa première fonction était de constituer une réserve d’eau potable pour la ville de Paris mais aussi une réserve d’eau navigable pour le canal Saint Martin. Jusqu'aux années 1970, le quartier est fortement marqué par les industries et les activités liées à l'exploitation de la voie d'eau. Aujourd’hui notre époque postindustrielle de loisirs stigmatise les berges d’activités thématiques liées à la culture de l’eau comme par exemple Paris Plage. 
Tout prôche, la ligne de Petite Ceinture est une ancienne ligne de chemin de fer à double voie qui faisait le tour de Paris à l'intérieur des boulevards des Maréchaux. Mise en service en 1862, elle est aujourd'hui en grande partie inutilisée et amputée d'une partie de sa longueur. L’accès aux piétons est aujourd’hui strictement interdit mais le parcours rail ponctué de ponts présente un potentiel énorme non seulement en terme de transport public mais aussi en terme de reconversion en promenade plantée ou en parcours vélib et voitures solaires sur rail par exemples. 
Une usine de Chauffage Urbain (vapeur et électricité à partir de la cogénération et de l’incinération des déchets), monolithique et obsolète transperce l’horizon des Buttes Chaumont de sa cheminée blanche. Elle laissera place à un immeuble d’habitations ainsi qu’à un jardin public de 1500m² permettant de réaménager les voûtes porteuses de la petite ceinture en magasins d’artisanats.  



Le projet Anti-Smog s’implante au cœur de cet espace unique. Il est composé de deux entités muséales distinctes,  produisant plus d’énergies qu’elles n’en consomment :


D’une part, la Solar Drop est une superstructure en polyester et en cellules photovoltaïques qui vient enjamber la «Cage», le double pont à croisillons métalliques franchissant le canal de l´Ourcq. D’autre part, la Winds Tower est une structure hélicoïdale incrustée d’éoliennes s’enracinant verticalement dans le futur jardin municipal au bord de l’eau.



SOLAR DROP 
Capturant sous son galbe le pont ferré du canal de l’Ourcq, une grande goutte blanche à la toiture bleue photovoltaïque de 250 m² capte les rayons du soleil pour les transformer en énergies électriques. Comme une coque de bateau, elle est construite en fibre de polyester renforcée de cintres en acier soulignant ses principaux profils. Le tout est recouvert d’une couche de dioxyde de titane (TiO2) sous forme anatase, qui en réagissant aux rayons ultra-violets, permettent de réduire la pollution de l’air. Dans le cadre des politiques d’aménagement et du développement d’une gouvernance responsable de nos territoires, la Solar Drop, en plus d’être un bâtiment autonettoyant, permettra d’absorber et de recycler par effet photo-catalytique le nuage des gaz nocifs (Smog) notamment émis par l’intense trafic du périphérique parisien tout proche.

L’hémisphère supérieur présente une structure se déployant en résille où les alvéoles ou épis se remplissent de verres et d’éclats de pixels de carbone permettant à l’Anti-Smog d’être entièrement auto-suffisant en énergie. De plus, deux arches végétales parcourent l’ellipse dans toute sa longueur et viennent récupérer les eaux de pluie en suffisance pour subvenir aux besoins logistiques du centre d’expositions et de sa cafétéria.

Au dessous de cette toiture solaire thermorégulatrice se déploie une grande salle polyvalente d’expositions et de rencontres organisée autour d’un jardin central, une lagune aquatique phyto-épurée. 

Le bâtiment est baigné de lumière et semble en lévitation au dessus de l’Ourcq grâce aux planchers en verre qui laissent miroiter en elle les reflets dansants de l’eau.


WINDS TOWER 

Sur le site même de l’usine de chauffage urbain, la Winds Tower élance sa galerie hélicoïdale sur plus de 45 mètres de hauteur. Le ruban scénographique se déroule le long de la rampe en console autour des murs courbes du noyau porteur central. Ce noyau est tapissé d’écrans tactiles et digitaux diffusant l’information en continu et contient la cage d’escalier et l’ascenseur. Egalement de plan elliptique, l’axe principale de la tour se décale par rapport à celui du canal pour se situer dans la direction des vents dominants (sud-ouest). En effet, sa peau cristalline en verre se dédouble par une peau en bas-résille autoporteuse et désolidarisée du mur rideau. Cette seconde structure en fibre de polyester est habillée de coussins végétaux et percées de fentes sinueuses logeant une cinquantaine d’éoliennes axiales de Darrieus. Le tout prend la forme d’un élégant parc vertical à la robe végétale en mouvement perpétuel. Au sommet, le parcours muséal se termine par un jardin suspendu dans le ciel. Aux saveurs aromatiques, ce havre de paix parfumé offre une vue panoramique exceptionnelle sur l’est parisien. Cette Winds Tower peut aussi se transformer en un silo contenant une spirale de vélib ou de voitures solaires sur un minimum de surface au sol sur le modèle des tours Smart. Elle serait ainsi directement connectée à la double voie de chemin de fer pour des promenades inédites sans les entrailles ferrées de la ville de Paris.

Le bilan énergétique est positif d'Anti-Smog lui permet d’assurer non seulement le fonctionnement du centre mais aussi l’éclairage nocturne des berges du second bassin de la Villette. De plus, ce projet a pour objectif de réduire la pollution atmosphérique du quartier en captant le CO2, améliorant ainsi la qualité de l’air.


C’est un projet ludique, une greffe urbaine et véritablement vivante. En osmose avec son milieu, c’est une architecture qui interagit complètement avec son contexte qu’il soit climatique, chimique, cinétique ou social pour mieux réduire notre empreinte écologique en milieu urbain !


SOURCE :


- LE PROJET ANTI SMOG => http://vincent.callebaut.org/page1-img-ourcq2.html



PHYSALIA


Paris, Vincent CALLEBAUT


Prévu pour passer sous les ponts, «Physalia» viendrait entre autres accompagner les «Bateaux-mouches» de la Seine. «Physalia» pourrait bien être le nouveau grand nettoyeur des fleuves européens. Ce «jardin amphibien à énergie positive» concilierait ainsi le transport par voie fluviale et l'épuration des eaux via un système de filtrage.


Voulant s'attaquer aux problèmes d'accès des populations à une eau potable non polluée et souhaitant profiter des faibles émissions carbonées de la navigation fluviale, l'architecte belge Vincent CALLEBAUT a eu l'idée d'un vaisseau amphibien, mi aquatique, mi-terrestre


Les enjeux sont énormes


- En termes de consommation d’eau : les économies d'eau, la recharge des nappes, la maîtrise et le recyclage des eaux pluviales, le recyclage des eaux domestiques et industrielles, l’assainissement des pollutions d’origine agricole (nitrates, phytosanitaires), le dessalement de l’eau de mer, la gestion des zones humides, la concurrence ville-agriculture, et au passage la valorisation de tous les déchets induits (boues, cendres, etc).


- En termes de transport par voie navigable : la promotion des voies navigables (transports fluviaux et commerciaux, production d’hydro-électricité, irrigation agricole, protection contre les crues, refroidissement des centrales industrielles, nautisme, etc.…), l’élaboration de politiques d’aménagements des sites situés à proximité de leurs abords, l’amélioration de la performance environnementale, l’investissement social dans le capital humain, et la mise en œuvre des grands projets prioritaires du renforcement du réseau transeuropéen de transports commerciaux et de tourisme fluvial comme l’axe fluvial reliant le Rhin et le Danube et le canal fluvial Seine-Escaut.

«Physalia» est donc un équipement scientifique novateur voué à mettre en place des champs d’investigation tout aussi novateurs ! C’est un navire « propre », nouvelle génération, une station d’épuration flottante, un outil de promotion écologique à émission de soufre et de carbone zéro destiné à sensibiliser les populations !


 Physalia est un navire 100% autosuffisant en énergie dont la structure bionique est inspirée du pneumatophore du même nom « Physalia physalis », du grec phusalis qui signifie « bulle d'eau ». Tout comme ce pneumatophore aquatique le projet se distingue par sa symétrie parfaite, par sa forme oblongue et par son aspect translucide. C’est un condensé de nature et de biotechnologies destiné à naviguer au fil des principaux fleuves extra-européens entre le Danube et la Volga, entre le Rhin et le Guadalquivir, ou bien encore entre l’Euphrate et le Tigre.

C’est un écosystème réactif à son environnement, un fragment de terre vivante, invitant la faune et la flore de la biodiversité fluviale à venir y faire son nid dans la ville !


Son toit est paré d’une double membrane pneumatique ciselée de cellules solaires photovoltaïques souples tandis que sous sa coque, les hydroliennes transforment l’énergie du courant fluvial en hydro-électricité et permettent d‘ajuster la navigation douce. Sa surface est constituée d’aluminium enveloppant la structure en acier multicoque. Cette robe argentée est recouverte d’une couche de TiO2 sous forme anatase, qui en réagissant aux rayons ultra-violets, permettent de réduire la pollution de l’eau. En effet, en plus d’être un vaisseau autonettoyant, cela permet d’absorber et de recycler par effet photo-catalytique les résidus chimiques et carbonés des eaux fluviales rejetés par les embarcations traditionnelles et par les industries. De plus, le projet est innervé au sein de sa double coque par un réseau hydraulique qui permet de filtrer l’eau fluviale et de la purifier biologiquement grâce à sa toiture végétalisée.


 Lorsque le système d’arrosage automatique se met en action à «l’heure bleue», l’architecture s’efface au profit d’une atmosphère. En effet, le projet se métamorphose en un nuage de brume au contour évanescent. La Physalie devient dés lors un espace d’évaporation parfumée qui semble lover en son sein les visiteurs en suspend. L’architecture de ce navire futuriste révèle un équilibre parfait entre les masses en porte-à-faux le plaçant en légère sustentation sur la surface de l’eau. Les lignes courbes sont épurées et nerveuses.


QUATRES JARDINS THEMATQIUES.

 La scénographie intérieure de Physalia orchestre le débat sur l’avenir de l’eau en quatre jardins thématiques dédiés respectivement à chacun des quatre éléments apportant par symbiose leur typicité et leur complémentarité à l’assemblage final d’un paysage global amphibien :


- Le jardin « Eau » : marque l’entrée principale de la Physalie entre les quais d’accostage et le parvis. Une grande plateforme en verre est en suspension au dessus de la surface de l’eau reflétant ainsi sur la voûte intérieure la causticité des flots. Cet espace de réception dédié aux expositions temporaires vibre sous l’apesanteur et danse sous les reflets de la lumière. Les façades de ce véritable balcon aquatique peuvent aussi s’ouvrir totalement sur le paysage fluvial et laisser respirer l’espace vers l’extérieur caressé par la brise fluviale.


- Le jardin « Terre » : constitue le cœur du laboratoire dédié aux chercheurs internationaux qui analysent l’écosystème aquatique traversé par le bateau. Au dessus de cette salle panoramique se dresse une voute végétale, métaphore fertile de la terre filtrant les eaux de pluies. Cette voûte dessine un paysage suspendu qui s’enroule autour d’un anneau central de postes de travail et d’analyse moléculaire.


- Le jardin « Feu » : est un salon sous-marin, confiné et protecteur, véritablement hors du temps. Les moelleux fauteuils de détente y encerclent une grande timbale de feu flambant dans la coque ignifugée du navire. On se croirait dans un cockpit subaquatique aux reflets d’or délicats. On y accède naturellement depuis une rampe douce et circulaire qui se déploie sous la voûte végétale autour des flammes. On peut y admirer la ligne de flottaison dansant sous ses volutes sinusoïdales ainsi que la faune et la flore du milieu à travers les deux hublots de verres panoramiques. C’est un espace dédié aux expositions permanentes sur les écosystèmes aquatiques.


- Le jardin « Air » : est un espace d’oxygène et de lumière qui se déploie sous une lentille pneumatophore. En effet, c’est sous un épi oblong de coussins pneumatiques et photovoltaïques que vient s’organiser en gradins cet amphithéâtre écologique ouvert vers le paysage extérieur, vers les villes. Au centre, on retrouve le cigle «H2O», extrudé sous forme d’un bar à eau circulaire et rotatif comme une scène de théâtre. C’est le lieu de rencontre et de débat par excellence, c’est un véritable forum citoyen où l’on se retrouve pour réinventer le monde et établir les stratégies écolo-politiques de demain !


L’Homme est au centre de ce projet bionique qui prône l’équilibre entre les actions humaines et le respect de l’environnement. L’architecture de ce lieu nomade, puissant concentré de nature, de biotechnologies et de technologies de l’information et de la communication est donc le simple reflet du citoyen contemporain qui s’interroge sur les actions à mener sur son environnement. C’est un projet d’avant-garde audacieux, une innovation positive de résilience écologique.




SOURCE :

- LE PROJET PHYSALIA => http://vincent.callebaut.org/page1-img-physalia.html

LILYPAD


France, Vincent CALLEBAUT


Voici ce à quoi pourrait ressembler la baie de la Principauté de Monaco, à l'horizon 2058. Aux côtés des yachts pourrait cohabiter «Lilypad», prototype d'une «ville amphibie auto-suffisante». Cette dernière pourrait abriter jusqu'à 50 000 habitants. Ces structures permettraient de recueillir les réfugiés des îles submergées par la montée des océans.


Cette plate-forme capable de se mouvoir affiche un bilan énergétique positif à émission de carbone zéro, rendu possible notamment par l'intégration de toutes les énergies renouvelables (solaire thermique et voltaïque, éolienne, hydraulique, maréthermique, marémotrice, osmotique, phyto-épuration et biomasse). Des champs d'aquacultures sont disposés sous sa coque, à la surface se trouvent des logements végétalisés en jardins suspendus.





                     Suite à l’activité anthropique, le climat se réchauffe et le niveau des océans augmente ! Suivant le principe d’Archimède et contrairement aux idées reçues, la fonte de la banquise Arctique ne changera rien à la montée des eaux, tout comme un glaçon fondant dans un verre d'eau ne fait pas monter le niveau de celle-ci. Par contre, il existe deux grands réservoirs de glaces qui ne sont pas sur l'eau et dont la fonte va engendrer un transfert de leur volume vers les océans, entrainant leur montée. Il s’agit des calottes polaires de l’Antarctique et du Groenland d’une part et des glaciers continentaux d’autre part. Une autre raison de la montée des océans, qui n'a rien à voir avec la fonte des glaces, est la dilatation de l'eau sous l'effet de la température.

 Selon les estimations les moins alarmantes du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), le niveau des océans devrait monter de 20 à 90 cm au cours du XXIe siècle – avec un statu quo à 50 cm (versus 10 cm au XXe siècle). La scène scientifique internationale estime qu'une élévation de température de 1°C aura comme conséquence une monté de l'eau de 1 mètre. Cette hausse de 1 m entraînerait des pertes de terres émergées d'environ 0,05.% en Uruguay, 1 % en Égypte, 6 % aux Pays-Bas, 17,5 % au Bangladesh et jusqu'à 80 % environ dans l'atoll Majuro en Océanie (îles Marshall, Kiribati et peu à peu les îles Maldives).

 Si le premier mètre n’est déjà pas très drôle avec plus de 50 millions de personnes affectées dans les pays en développement, la situation se corse à partir du second. Des pays comme le Viêt-Nam, l’Égypte, le Bengladesh, la Guyane ou les Bahamas verront leurs lieux les plus peuplés inondés à chaque crue et leurs terres les plus fertiles dévastées par la salinisation altérant les écosystèmes locaux. New York, Bombay, Calcutta, Hô Chi Minh-Ville, Shanghai, Miami, Lagos, Abidjan, Djakarta, Alexandrie… Pas moins de 250 millions de réfugiés climatiques et 9 % du PIB mondial menacé si l’on ne bâtit pas des protections à la hauteur de la menace. 


 La montée des eaux ne figurant même pas à l'agenda du Grenelle de l’Environnement en France, il est primordial, en terme de crise environnementale et d’exode climatique, de passer dés aujourd’hui d’une stratégie de réaction dans l’urgence à une stratégie d’adaptation et d’anticipation durable. Il est étonnant, alors que certaines îles préparent leur disparition, de voir que la gestion de la montée du niveau des océans ne semble pas inquiéter les gouvernements outre mesure. Encore plus étonnant de constater que les populations des pays développés continuent à se ruer sur le littoral, à y construire des quartiers ; des maisons et des immeubles, voués à une inondation certaine.


LILYPAD, UN PROTOTYPE DE VILLE AMPHIBIE AUTO-SUFFISANTE

Alors que les Pays-Bas et les Emirats Arabes Unis «engraissent» leur plage à coup de milliards d’Euros pour construire leurs polders éphémères et leurs digues protectrices pour une décennie, le projet «Lilypad» se présente comme une solution soutenable à la montée des eaux ! 

Face à la crise écologique mondiale, cette Ecopolis flottante a pour double-objectif non seulement d’étendre viablement en offshore les territoires des pays les plus développés comme par exemple la Principauté de Monaco mais surtout de garantir l’habitat aux futurs réfugiés climatiques des prochains territoires ultra-marins submergés comme les atolls polynésiens.


Nouveau prototype biotechnologique de résilience écologique voué au nomadisme et à l’écologie urbaine en mer, Lilypad voyage en flottaison sur les océans, de l’équateur vers les pôles, en suivant les courants marins de surface, ascendants chauds du Gulf Stream ou descendants froids du Labrador.



                    C’’est une véritable ville amphibienne, mi-aquatique et mi-terrestre, pouvant abriter plus de 50.000 habitants et invitant la biodiversité à développer sa faune et sa flore autour d’un lagon central d’eau douce récoltant et épurant les eaux de pluies. Ce lagon artificiel est complètement immergé lestant ainsi la ville et il permet de vivre au cœur des profondeurs subaquatiques. La programmation multifonctionnelle s’articule autour de trois marinas et de trois montagnes dédiées respectivement au travail, au commerce et aux loisirs. Le tout est recouvert d’une strate de logements végétalisés en jardins suspendus et traversée par un réseau de rues et de traboules au tracé organique. Le but est d’instaurer une coexistence harmonieuse du couple Homme/Nature et d’explorer de nouveaux modes d’habiter la mer en construisant avec fluidité des espaces collectifs de proximité , des espaces d’inclusion sociale agréables et propices à la rencontre de tous les habitants – autochtones ou allochtones, habitants récents ou anciens, jeunes ou âgés.


 La structure flottante en « branches » de l’Ecopolis est directement inspirée de la feuille fortement nervurée du nénuphar géant d’Amazonie Victoria Regia agrandie 250 fois. De la famille des Nymphéacées, cette plante aquatique à la plasticité exceptionnelle fut découverte par le botaniste allemand Thaddeaus Haenke et dédié à la reine Victoria d’Angleterre au XIX ème siècle. La double coque quant à elle est constituée de fibres de polyester recouverte d’une couche de dioxyde de titane (TiO2) sous forme anatase, qui en réagissant aux rayons ultra-violets, permettent d’absorber la pollution atmosphérique par effet photocatalytique.


Totalement autosuffisante, Lilypad relève ainsi les quatre principaux défis lancés par l’OCDE en mars 2008 : climat, biodiversité, eau et santé. Elle atteint un bilan énergétique positif à émission de carbone zéro par l’intégration de toutes les énergies renouvelables (énergies solaires thermique et photovoltaïque, énergie éolienne, énergie hydraulique, maréthermique, marémotrice, osmotique, phyto-épuration, biomasse) produisant ainsi durablement plus d’énergie qu’elle n’en consomme ! Véritable biotope intégralement recyclable, cette Ecopolis flottante tend ainsi vers l’éco-compatibilité positive du bâti au sein des écosystèmes océaniques en produisant lui-même de l’oxygène et de l’électricité, en recyclant le CO2 et les déchets, en épurant et en adoucissant biologiquement les eaux usées, et en intégrant des niches écologiques, des champs d’aquaculture et des corridors biotiques sur et sous sa coque pour subvenir à ses propres besoins alimentaires.



Pour répondre à la mutation des flux migratoires engendrés par les facteurs hydro-climatiques, Lilypad rejoint donc, sur le mode de l’anticipation propre à la littérature vernienne, la possibilité alternative d’une Ecopolis flottante multiculturelle dont le métabolisme serait en symbiose parfaite avec les cycles de la nature. Ce sera l’un des enjeux majeurs du XXIème siècle de mettre en place une convention internationale inventant de nouveaux moyens spatiaux pour abriter les migrants environnementaux tout en reconnaissant leurs droits et obligations. Challenge politique et social, le développement durable urbain doit, plus que jamais, rentrer internationalement en résonnance avec le développement durable humain !




SOURCE :

- LE PROJET LILYPAD => http://vincent.callebaut.org/page1-img-lilypad.html


DOCUMENTAIRE DE LA CHAINE FRANCO-ALLEMANDE  ARTE         



LES VILLES DU FUTUR


Beaucoup rêvent aujourd’hui de retourner vivre à la campagne, loin du bruit et de la pollution des centres urbains. La réalité, c’est que le nombre de citadins ne cesse de croître dans le monde. Il y a même, depuis peu, plus de citadins que de personnes qui vivent en dehors des villes. La crise écologique menaçant, faut-il rendre les villes intelligentes ? Où fuir loin d’elles ? « Les Villes du Futur » tente de de répondre à ces questions.


50% de l’humanité vit désormais en ville. Tout ce petit monde se retrouve concentré sur à peine 2% de la surface disponible sur le globe. Les villes donnent le sentiment qu’il y a peu d’espace libre, mais c’est la densité de population qui donne ce sentiment. Les villes, c’est aussi 75% de la consommation énergétique mondiale. Elles jouent un rôle majeur sur notre impact environnemental. Il faut donc transformer d’urgence notre conception de l’urbanisme. Peut-on alors envisager des cités futuristes, vertes et hyper-connectées où il ferait bon vivre ?


La ville du futur est-elle une solution d’avenir ? Un reportage diffusé sur Arte enquête sur cette question sous la forme de 3 épisodes d’une heure. Citoyens, architectes et experts ont la parole. A quoi ressemblera la ville de demain ?











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UN REGARD CRITIQUE SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE (DD)

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              Une conférence de Jean Pierre GERNIER   (Déc 2013)  Audio, 1h16


" Urbaniser, Dépolitiser, Soumettre" Une analyse sans concessions des pratiques dans l'urbanisme, l'écologie prônée par les multinationales, des dérives de quelques projets de territoire, dans le vocabulaire, et des résultats sur l'aménagement de l'espace public et des villes/métropoles.



 

La végétalisation Urbaine, une ambition pour la Guadeloupe


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